vendredi 6 juillet 2012

Encore un long moment depuis le dernier message (en même temps personne ne lis ce blog, donc c'est pas grave ^^). Alors, j'ai abandonné ou pas ?
Bien sûr que non. Je vais toujours bosser à vélo. J'ai juste un peu réduit : les jours où je travaille le matin et l'après-midi, je prend la voiture (avec parfois une exception s'il fait beau). Au lieu de 160 km par semaine à vélo, j'en fait 120. Mais c'est la théorie, dernièrement il a fait assez beau donc c'était quand même 160 ^^

Je suis maintenant équipé contre la pluie. J'ai d'ailleurs fait un trajet retour sous la pluie pendant tout le temps. Nickel, arrivé parfaitement sec. Finalement j'ai opté pour un poncho, un sur-pantalon et des sur-chaussures Décathlon pour environs 50€ le tout. C'est bien suffisant.

Je prend mes habitudes, je rencontre souvent les même personnes sur le trajet. La petite dame qui a pris sa voiture pour aller promener son chien vers le complexe sportif de Cournon d'Auvergne (hérésie !!!), le gars qui promène ses 3 molosses un peu plus loin (j'avais un peu peur au début, mais finalement ils sont calmes ; au pire un coup d'airzound ça devrait les calmer). Certaines voitures aussi, même si je fais moins attention à les reconnaitre. Euh par contre doivent s'attendre à me voir, ce qui est bon pour ma sécurité.

Demain à 12h j'ai deux semaines de congés (oui, encore), donc pas de vélotaf. Je vais en Charente-Maritime, mais sans le vélo parce que je n'ai pas de quoi l'amener. Je verrais si je peux en louer là-bas ^^

lundi 21 mai 2012

Reprise du vélo en mode vélotaf

J'ai laissé ce blog à l'abandon pendant longtemps. En effet j'ai déménagé de Cournon d'Auvergne pour venir habiter à Pont-du-Château. Je suis passé d'un trajet aller de 7 km à 20 km. Pendant plus d'un an je n'ai presque pas utilisé mon vélo, persuadé que ce trajet était beaucoup trop long.
Je l'ai fait une fois, un jour de beau temps. Une heure pour le faire. Ça me paraissait bien long pour aller au travail (et ensuite il faut revenir...). Donc voiture 320 kilomètres pas semaine.

Il y a quelques semaines c'est l'heure des comptes : la voiture me coûte beaucoup trop chers. 1000€ de carburant par an, et je ne compte pas l'entretient qui au final doit revenir au moins deux fois plus chers (sur le long terme, je ne doute pas qu'un jour j'aurais une panne majeure qui coûtera très très chers).

Je me penche sur les scooter électriques. L'idéal serait un équivalent 125 mais c'est chers et surtout impossible de recharger la batterie chez soi. Je me rabat donc sur un équivalent 50cc et sur le seul qui semble potable avec une batterie amovible : le matra e-mo+.
Je commence à envisager l'achat, ça me ferait un peu plus de 30 minutes de trajet contre 20 (minimum) à 30 minutes en voiture. Bizarre, la différence n'est pas énorme. L'explication je l'ai eu en vérifiant ma vitesse moyenne sur l'ordinateur de bord de ma voiture (une logan 1.5 dci) : 53 km/h sur 1100 kilomètres (je fais plus de 1200 km avec un plein, vive l'éco-conduite).
Je prend l'autoroute à l'aller quasiment tout du long (limitée à 110 mais je suis à 100). Pour le retour j'évite l'autoroute et perd 5 à 10 minutes mais économise 0,2L par trajet, ce qui fait beaucoup quand on fait le trajet tous les jours. L'aller ne fais rien gagner (ça monte plus) donc autant gagner 5 minutes et prendre l'autoroute.

L'argent est un frein à mon achat. Et puis je repense à mon vélo qui dors dans le garage et voit bien peu la lumière. Après tout pourquoi pas ? Je décide de tester sur quelques jours, et très vite je prend le vélo à la plupart du temps pour aller travailler. Lorsque je travaille toute la journée j'y vais le matin en voiture, l'après-midi à vélo. Quand je ne bosse que le matin, vélo. De 320 km par semaine en voiture je passe à 120 km... La différence est énorme, jamais un plein ne m'a duré aussi longtemps.

Et la bonne surprise : je prend du plaisir à faire le trajet à vélo ! Même si ça met plus longtemps, c'est très agréable et j'ai l'impression de devenir accro. Quand je prend la voiture je râle de devoir bouger une tonne de métal alors que j'y arrive très bien avec mon vélo de 26 kg.

Il y a malheureusement des exceptions. Je n'ai pas de protection de pluie, donc si la pluie est prévue je dois y aller en voiture. J'ai bien prévu un pantalon et des chaussettes de rechange dans mon casier au travail, mais j'ai pas envie de tomber malade. Et parfois avoir un bébé amène d'autres imprévus et j'ai du prendre la voiture au lieu du vélo deux autres fois pour ça.

Avec l'argent d'un plein j'ai acheté des accessoires de sécurités pour le vélo : un airzound (klaxon pour vélo surpuissant à utiliser avec modération), des réflecteurs sur rayon et des rétroviseurs sur embouts de guidon (achetés en supermarché). J'ai d'ailleurs galéré pour monter ces derniers, mon guidon étant trop fin. J'ai du découper les rondelles en caoutchouc pour réussir à les faire passer mais cette fois c'est bon.
L'airzound est vraiment très puissant, il ne faut l'utiliser qu'en cas d'urgence abolue à mon avis (si on ne peut pas freiner, par exemple dans un rond-point très roulant). En gros ça ne servira quasiment jamais, mais si ça peut vous sauver la vie une seule fois alors c'est déjà rentable.
Les rétro eux changent vraiment la vie, mais ne dispensent pas de jeter un œil avant de faire une manœuvre.

Le mois prochain le budget sera consacrés à l'achat de protections contre la pluie pour pouvoir utiliser tout le temps de vélo. Au début je voulais acheter des vêtements de pluie, mais finalement vu que mon trajet aller se fait quasiment tout le temps avec un vent de face désagréable, je pense plutôt que je vais opter pour un veltop, un pantalon de pluie et des protèges chaussures. En prime je serais protégé du soleil en été. Le soucis là encore c'est le prix, il faudrait que je trouve un site qui permette de payer en 3 ou 4 fois sans frais.

Mon vélo est toujours nickel, très bonne autonomie et c'est un vrai plaisir à utiliser tous les jours.
Là je suis en vacances pour 15 jours, je vais en profiter pour l'entretenir un peu.


jeudi 19 août 2010

Ces feux qui ne passent jamais au vert

En tant que cycliste je respecte le code de la route. Je roule donc sur la chaussée, tout comme une voiture (et pas sur le trottoir, ce qui est interdit si on a plus de 8 ans).

Je respecte aussi les feux rouge. Je ne double pas les voitures à l'arrêt au feu, je reste sagement à ma place et j'attends que ça soit mon tour de passer (comme au démarrage je suis plus rapide qu'une voiture ou même une moto, je dois juste faire attention et laisser une marge de sécurité plus importante qu'avec un vélo normal).

Mais voilà, sur mon trajet maison - travail, il y a deux feux sensitifs. Et si je suis seul, sans voiture (ce qui arrive souvent le dimanche), ces feux ne passent jamais au vert pour moi. Bizarrement celui de la voie opposées passe du vert au rouge, afin de laisser passer les piétons imaginaires (qui en plus disposent d'un bouton pour indiquer qu'ils veulent traverser).
Et moi je reste au rouge, tout le temps.

Alors j'ai le choix : soit je grille le feu rouge quand l'autre est aussi rouge, au risque de me prendre une amende de la part d'un policier demeuré ; soit je descend du vélo et je traverse à pied. J'ai choisi la seconde solution, qui est certes la moins pratique mais la plus sécurisante.
Mais franchement, ça serait tellement mieux si les feux étaient normaux... Il faudra que je prévienne les maires de Cournon et du Cendre de cet état de fait, si ça se trouve ils n'en savent rien.

mardi 17 août 2010

Presque 500 km et encore plus de plaisir !

Ça faisait longtemps que je n'avais pas posté. J'approche doucement des 500 km au compteur. Doucement parce que pendant deux semaines j'ai travaillé comme un fou, en faisant mes horaires de travail plus ceux de mon collègue parti en vacances. Travail 7 jours sur 7. Et oui, il y a des gens qui trouvent normal d'aller faire leurs courses un dimanche (ce que je trouve honteux pour ma part, à moins d'aller chez un petit commerçant dont seul le patron travail ce jour là).
Il faut croire que certains pensent encore qu'on est payé plus chers et qu'on est volontaire pour travailler ce jour là (LOL).

Bref, deux semaine de grosse fatigue (être boucher n'est pas un métier reposant). Avec des horaires qui me laissaient peu de temps libre. Et donc pas forcément l'envie ou le courage de prendre le vélo pour aller au boulot. Les 40 minutes (trajet aller-retour matin et après-midi) que me font gagner la voiture étaient trop précieux pour moi.

Je l'ai quand même pris un peu, histoire de bouger. Parce que mine de rien on piétine énormément au travail, et je commençais à me sentir coincé.

J'ai découvert une nouvelle fonction de mon vélo : lorsque je diminue l'assistance sur auto et que j'appuie en permanence sur l'easy start, le moteur tourne à fond en permanence. Il pousse tellement fort que je n'arrive à pédaler réellement (c'est à dire sans entendre le cliquetis de la roue libre) que si je force comme un malade. C'est vraiment excellent ! Par contre ça fait mal à la main assez rapidement, et ça empêche d'utiliser la main gauche pour faire autre chose (sinon on coupe l'assistance). Il faudrait un système qui permette d'enclencher cette fonction sans avoir besoin d'appuyer en permanence sur la gâchette.

J'ai aussi pu faire un peu la course avec un vrai vélo de course. Dessus il y avait un gars à priori sportif. Sans être digne du tour de France (sans vélo électrique ^^) il avait l'air d'avoir une bonne habitude.

Il m'a doublé sur la piste cyclable dans Cournon d'Auvergne, sur le plat. Normal, mon moteur est conçu pour respecter la lois, il se coupe donc vers les 25 km/h (plus ou moins selon la situation).
Je décide de faire le test que j'avais envie de faire depuis tellement longtemps. Je coupe l'assistance sur auto, j'enclenche l'easy start et le moteur me propulse tout seul (même si je dois encore pédaler, mais c'est pour la forme). Le gars devant va encore plus vite que moi, je dois donc me mettre à pédaler très fort moi aussi pour au moins suivre le rythme (en allant sur le plus petit pignon histoire de pouvoir forcer un peu).

Puis viens la fameuse côte à la sortie de Cournon d'Auvergne en direction de Lempdes. Toujours avec l'easy start à fond je rattrape petit à petit le cycliste de course.
Puis je le double, un peu avant le milieu de la montée. Lorsque j'arrive en haut je jette un coup d'oeil : il est en danseuse et force comme un fou.

Loin de moi l'idée de me vanter de quoi que ce soit : il n'y a aucune gloire à retirer au fait de doubler un cycliste quand on est équipé d'un vélo à moteur. Mais c'était un test que je voulais faire : est-ce que je suis plus rapide qu'un vélo de course ? Sur le plat et en descente je savais déjà que non, mais il me restait à le déterminer en montée. Le verdict est donc oui : je suis BEAUCOUP plus rapide qu'un vélo de course dans une montée. Sans forcer.

D'où un gain de temps pour les gens qui habitent comme moi dans une région vallonnée. Sur Paris par exemple c'est loin d'être un gain de temps (juste une façon de rouler propre sans transpirer, et en allant au final plus vite qu'une voiture coincée dans un bouchon). Mais à la montagne même la pire côte devient une formalité, et on peut largement baisser le temps de trajet par rapport à un vélo normal.